En s'éloignant de la ville, on arrive face à face du quartier le plus pauvre et le plus malfamé de Kekaido, le bidonville.
Quand on la regarde, il y a un sentiment de malaise qui s'installe, il n'y a quasiment aucun bruit qui en ressort et on voit à peine les gens qui y vivent.
Les rues sont très étroites, confinées entre les rangées inombrable d'habitations, elles forment un véritable labyrinthe.
Les maisons formées généralement d'une seule pièce, sont composées à partir de matérieaux de récupération de l'ancienne civilisation et de la nouvelle mais c'est comme si la technologie et le confort les atteignait à peine.
La décharge de la ville se trouvant à côté.
C'est ainsi que les reclus subsistent à leur besoin, véritable insectes, ils trient, utilisent et grouillent parmi les déchets.
Les résidents de Kekaido évitent au maximum de trainer par là, sauf si c'est pour cacher des secrets car c'est un endroit non-surveillée et on y retrouve tout ce que la société ne veut plus, poubelles, armes, cadavres, bébés...
Si on tend l'oreille, on peut arriver à percevoir des chuchottent et si l'on s'aventure dans leur territoire, on sent des yeux inhospitaliers rivés sur soi, que l'on reçoit en guise de bienvenu.
Les hommes que l'on peut distinguer en journées sont rebouteux mais n'ont plus aucune flamme de vie dans leur regards... ce sont, ceux qui sortent la nuit, ceux qui ne se montrent pas aux yeux de la lumière auquel il faut le plus se méfier.
On vous aura prévenu, être ici et croire que vous en sortirez sans "souvenir" c'est que vous êtes bien naïf...